Et le mal de jadis ressurgit tel un Phénix !
On croyait le mal à jamais enfoui
Tant « Plus jamais ca » semblait la maxime universellement célébrée
L’être humain est hors commerce clame t-on ! et sa dignité sacrée
Le principe apparaît hélas simple vœu pieux, et tous restent surpris et abasourdis
On croyait le Mal définitivement relégué aux calendes grecques
Hélas ! Le mal ressurgit et l’on semble inexorablement condamné à le revivre
L’histoire bégaie et c’est exprimer une vérité de La Palice que de le dire
Tant Le mal a cessé d’être une vérité historique de musées et de bibliothèques
L’être humain est encore, sous les tropiques, négocié à la criée à l’ère du jus cogens
La conscience humaine est bouleversée, conviennent les honnêtes gens
Et l’on condamne mordicus un fléau somme toute surmontable
Et l’on convoque dans la foulée moult options sous l’arbre à palabres
L’on souligne volontiers les responsabilités communes et différenciées
L’on cible les capitaines du commun bateau qui le feraient tanguer à veau l’eau
La gouvernance semble ainsi plébiscitée comme l’indispensable panacée
Pour venir à bout du drame qui tel Phénix ressurgit sur le commun bateau
Quand les feuilles se balancent dans l’air, seul le vent est coupable, dit une populaire sagesse
Et pour enrayer définitivement un mal, il faut s’en prendre à sa racine, souligne une autre
Ces maximes légendaires semblent inspirer les uns et les autres mobilisés pour la commune cause
Elles indiquent indubitablement la Voie pour sonner le glas d’un Mal qui attend encore sa requiem messe
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